[Bonne chance ^_-]
Nom : von Luneburg
Prénom : Orpheus
Age : 17 ans
Orientation sexuelle : Bisexuel, bien qu’il n’ait pas vraiment de préférences… Voilà une des choses que ses parents ont décidés à sa place…
Caractère : Orpheus a toujours vécu comme un chien docile, écoutant et exécutant le moindre ordre qu’il recevait. On le voyait comme l’enfant parfait. Il devait toujours sourire de façon aimable, proposer son aide à qui la voulait, s’adresser avec tact et maîtrise à ses aînés, être respectueux envers tous ceux qu’il croisait. Et il le faisait très bien, répandant l’illusion du garçon le plus heureux possible autour de lui. Mais une si belle apparence ne peut cacher que de nombreux démons intérieurs, non ? Il n’agissait ainsi que par peur. Peur de recevoir un autre châtiment de ses parents. Il était terrorisé, mais ne devait en aucun cas le montrer. Aussi faisait-il tout ce que l’on lui disait de faire. On aurait dit un véritable petit robot. Au cours des années de sévices incessants, il perdit son sourire. La flamme de joie qui brillait autrefois dans ses yeux s’éteint. Il ne souhaitait plus que la mort, quelle autre solution s’offrait à lui ? Il ne vivait plus, bougeait à la manière d’un corps sans âme.
Mais depuis sa fuite, il étincelle d’espoir renaquit dans son cœur. Au fil des jours passé dans la rue, il reprit un peu de son assurance perdu. Il n’a plus vraiment de mal à affronter le regard d’autrui maintenant. Mais il ne faut pas le brusquer. Même s’il a repris le contrôle de sa vie et de ses émotions, les images de son passé, des épreuves endurées restent toujours présentes en lui. Il lui arrive de craquer, quand il ne peut plus garder en lui toute la pression qui pèse sur ses épaules. Mais il se sent libre maintenant. Et cela est déjà une bonne amélioration…
Description physique : Orpheus possède un corps svelte aux traits d’une extrême finesse. Mince, musclé comme se doivent les hommes mais à l’apparence légèrement efféminée. Ce corps est pourtant recouvert de traces bleuies, de cicatrices qui ne peuvent disparaître. Son regard gris donne l’impression d’une grande tristesse mais également d’une douceur réconfortante. Sous son œil gauche se trouve un motif étrange, mais rassurez-vous, ce n’est que du maquillage. Ses cheveux abordent une teinte argentée et brillante, lumineuse malgré les nombreuses fois où elle a tourné au carmin.
Pour ce qui est de son style vestimentaire, il est des plus particuliers. Avant de fuir, il avait pensé à conserver quelques pièces de vêtements, quelques ensembles. Mais la haute société et la société moyenne se différencient surtout par leurs habits. Costards, complets, soie et fines broderies, voilà ce qui lui reste.
Histoire: Orpheus a subit la malédiction d’être né dans les plus hautes branches de la société de ce pays. En tant que fils d’un des comtes les plus affluents de l’endroit, il se devait de donner l’exemple. C’est pourquoi ses parents, suivant les besoins de leur position, décidèrent de régir la vie de leur unique fils comme bon leur semblerait. Dès ses premières années, ses loisirs, ses goûts, ses études et son futur métier avaient été décidés. L’enfant devait simplement se contenter de suivre les ordres. Mais quel genre de vie est-ce ?!
Au départ, quand il était encore à l’âge de se cacher sous les jupes de sa mère, il devait se montrer des plus matures. Pas de jouets, pas de livre d’histoire. Un violon et des récits historiques. Plus il grandissait, plus il se rendait compte de l’enfer dans lequel il vivait. Pour prévenir une attitude rebelle, ses parents décidèrent de mettre sur pied un système de punitions sévère qu’ils appliquaient dans retenue. Si Orpheus désobéissait ou en faisait à sa tête, il recevait un châtiment. Quelques coups de la part de son père, des injures et une gifle de sa mère. Et puis ça s’arrêtait là.
Les années passèrent. Orpheus avait onze ans maintenant. Et depuis ses sept ans, il recevait punitions sur punitions. On aurait dit que ses parents prenaient goût à martyriser leur enfant, qui ne répliquait jamais sous peine d’un second accès de violence. Et puis, un jour, père et mère jugèrent que les coups qu’ils donnaient à leur fils ne suffisaient plus à le remettre sur le droit chemin. Dans leurs esprits qui se tordaient peu à peu naissaient de nombreuses idées ténébreuses. Voulez-vous quelques exemples ? Bien, alors…
Une soirée où la dame n’était pas à la maison, le père de Orpheus alla le retrouver. Il disait avoir des désirs sexuels à assouvir, mais que comme sa femme n’était pas là et que s’amuser avec une des domestiques de la maison serait contre son étique, il utiliserait son fils. Il se fit voiler. Par son père. Sa première relation, teintée de larmes et de cris. L’expérience se renouvela plusieurs fois, et ce même quand sa mère était présente. Elle venait regarder le spectacle de temps en temps.
On avait fait construire une salle à l’intention des jeux de ses parents. Les murs, le plancher, le plafond, tout était d’un blanc immaculé. Dans la façade nord, une porte, qui menait vers une sorte de placard remplis de tout ce qu’utiliseraient ses parents pour le briser ; lames, armes de toutes sortes, outils, morceaux de verres. Tout y était. On aurait dit un attirail de soldat partant à la guerre. On emmenait souvent Orpheus dans cette salle. À chaque fois, il était étonné par sa blancheur à son arrivée. À chaque fois il était étonné d’en voir les moindres recoins tachés de rouge, de sang carmin, de son sang, quand il en sortait, habituellement tiré par des domestiques puisqu’il ne pouvait se déplacer seul.
Et il y avait pire, bien pire encore. Mais vous en faire-part relèverait du sadisme, ce que je ne veux pas. Passons donc à cette nuit, quelques temps après son dix-septième anniversaire.
Il avait été transporté dans sa chambre après un petit séjour dans la salle blanche. Avec une lenteur extrême, il avait bandé ses bras meurtris, épongeant tendrement le sang. Puis il s’était retourné vers la fenêtre, laissant son regard vagabonder d’étoile en étoile. La nuit était magnifique. Il faisait frais. Il faisait bon être à l’extérieur. Si seulement il pouvait en faire autant. Partir. Loin, très loin d’ici. Il le souhaitait depuis si longtemps. Mais pourquoi ne tentait-il pas de s’échapper ? Il le pouvait. À cette heure-ci, ses parents dormaient, leur envie de violence repue. Il pourrait s’enfuir. Et c’est ce qu’il fit. Prenant le plus de vêtements possibles, les entassant dans un sac de voyage, veillant à ne pas faire trop de bruit, il ouvrit la fenêtre de sa chambre. C’était une chance qu’elle ne soit située qu’au premier étage. Il glissa au dehors, dans prendre le temps de remettre en place la vitre, puis couru. À toutes jambes. Il courut jusqu'à l’épuisement, jusqu'à l’aube. Il avait voulu s’éloigner le plus possible de la demeure qui avait tant abusé de lui.
Il avait réussit. Il en reverrait plus ses parents. Peut-être pourrait-il refaire sa vie ? Il choisirait. Maintenant, ça lui était possible. Il pouvait faire tout ce qu’il voulait, personne ne viendrait plus le lui interdire en usant d’une quelconque arme. Il était libre. N’est ce pas ?
Signes particulier : Le plus apparent serait le motif dessiné sous son œil gauche. Pour l’œil avertit, ses nombreuses cicatrices et traces de violence peuvent constituer un signe qui lui est propre.
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