Premier repas de la journée

Je me dirige vers la cafétéria d'un pas lent et silencieux. J'ai plutot faim mais je suis habitué a ne pas manger. Au lieu de faire la file avec les autres élèves je me dirige vers une table éloignée. Je m'y assis et commence a écrire dans le petit livre de la directrice.

<< Aidez-moi... Je ne sais plus où j'en suis. Cinq ans dans la douleurs, c'était cinq ans de trop... Les images défile dans ma tête a une vitesse folle. Pourquoi est-ce de ma faute? Ils n'ont jamais voulut me le dire. >>

Je m'arrête regardant les autres rire ensemble.

*Pourquoi je n'y arrive pas moi?*

Je remarque que je n'avait aucune raison de venir dans la cafétéria, mes pas m'y on conduit et je les ai suivit... Mon regard se plonge a nouveau dans le petit livre.

J'entre dans la cantine, en regardant nerveusement autour. Je me dirige vers la file pour prendre un maigre repas. Je n'ai jamais eu un grand appétit. Un estomac d'oiseau, voila ce que j'ai. Ayant mon plateau dans mes mains, je me dirige vers ma petite table habituelle, au fond de la pièce, près de la fenêtre. Puisque nous sommes au moins de décembre, la neige fait office de paysage et jette un froid au alentours. En allant a ma table, je vois un jeune garçon assis tout près. Il est entrain d'écrire dans un livre. On voit bien juste en le regardant écrire nerveusement et d'une façon lasse qu'il est triste. Mais qui ne l'est pas ici ? Je m'asseois toujours en le regard. J'ai comme une impression de déja vu. Je ne sais pas trop pourquoi ... Je détourne mon regard de l'inconnu et regarde plutôt vers la fenêtre. Le paysage, malgré sa blancheur, donne une impression de désolation. Comme mon coeur ... en mangeant du bout des lèvres, je me perds dans mes pensées qui tournent toujours autour de ma mère disparue ...

* Maman ... ne t'inquiète pas, je vais te retrouvé ... *

Je remarque que je ne suis plus seul a la table. Je ne me retourne pas et fait comme si cette personne n'éxistait pas. Je continue a écrire dans mon livre.

<< Malgré tout ils restent ma seule famille... et je ne peut pas dire que je les déteste. Peut-être est-ce de leurs fautes si je ne peut les détester mais >>

Je m'arrête d'écrire car une tâche rouge vien d'apparaitre sur la page blanche. Une seconde apparait par la suite. J'ouvre légèrement la bouche incapable de prononcer un mot. Je referme le livre, et passe ma main dans mon cou. Une coupure dans le haut laisse couler le sang tout le long de mon visage pour se rendre a mon menton et tomber sur la table. Une larme vient se mélanger a mon sang. Je ne bouge plus gardant la tête baisser...

Comme a chaque fois que je penses a ma mère, je commence inévitablement a pleuré. J'essuie doucement les larmes qui ont commcencés a couler le long de mon visage pâle et je détache mon regard de la fenêtre et du paysages. Je tombe sur le garçon non loin de moi. Il a l'air de pleurer. Comme moi. Tout de sute, je ressens une vague de compassion. Mais je n'en tiens pas trop compte. Personne n'a eu de compassion pour moi. Sauf la Directrice, mais elle, s'est autre chose. Je m'apprête a partir quand je remarque qu'il y a du sang qui coule le long de son cou. Je n'aime pas le sang. Il m'a toujours inspirer le dégout et la peur. Je prend une serviette de papier sur la table et m'approche nerveusemet et prudamment du jeune homme. J'ai l'impression de régresser dans le temps, au temps ou j'avais 5 ans. Je me sens comme cela. Toute petite, fragile, et naïve. Je suis rendue près de lui, maintenant. D'une voix tramblante, je lui dis.

- Hum ... tiens ... tu saignes et il faudrait au moins que tu le nettoie ...

Je lui tend, incertaine, la serviette de papier blanche.

Je ne bouge pas. Je suis étonné que quelqu'un vienne me parler. Je réussit a dire quelques mots tremblant et incertains...

-Je... je ne doit pas y toucher... On m'as fait ça pour me... punir...

Je ferme les yeux et enlève ma main de mon cou. Je prend de grande respiration tout en restant discret. Mon coeur bas fort et je me force pour retenir mes larmes. Je fini par dire doucement mon nom.

-Je m'appelle... Matthew. Tu est la seule élève a m'avoir parler depuis que je suis ici...

*Tu ne peut pas savoir a quel point sa me fait du bien*

Un peu surprise par sa réponse, je met la serviette sur la table. Je rougis un peu, ne sachant plus trop pourquoi je suis venue lui parler, moi qui d'habitude, reste loin de tuot le monde. Je baisse les yeux et commence a jouer avec un bout de mon écharpe.

- Moi je m'appelle Mélodie ... ou peut-être que tu me connais mieux sous le nom de La fille au parapluie. Enfin ... je suis désoler si je t'ai dérangé...

Quelque chose me dit que je devrais rester, mais mes jambes veulent absoulement partir d'ici. Mais je me contiens, et reste devant Matthew. J'ose même relever ma tête et le regarder. Il a l'air tellement troublé ... mon regard glisse vers sa blessure et je devine qu'il en a surement plein d'autre. Je me mord la lèvre inférieure me retenant de reprendre la serviette en papier et de lui nettoyer sa plaie.

Je relève légèrement ma tête, malalaise. Elle venait me voir pour prendre soin de moi et une fois de plus je réagissait mal... Je constate qu'elle reste devant moi sans bouger.

-Je ne connait personne ici... Pourquoi la fille au parapluie? Heu... désolé... Je ne voudrait pas abuser de ton temps...

Je commence a ramasser mes affaires.

Je le vois se lever et s'apprêter a partir. Je ne sais pas quoi dire pour le retenir encore un peu. Être avec quelqu'un sa fait du bien, une fois de temps en temps. Je prend la serviette de papier et prend un crayon qui traine dans ma sacoche. J'écris rapidement mon nom et mon numéro de chambre. Je le lui tend, gêner.

- Si a un moment donner, tu veux que je t'aide a te faire pardonner ...

Et dans un petit sourire, je m'empresse de sortir de la cantine.


suite la chambre de Mélodie

Je prend le papier et la regarde s'éloigner.

*Peut-être que je devrait... Mais... me faire pardonner quoi? C'est décider j'y vais!*

Je prend mon sac, le met sur mon épaule et me dirige vers la chambre de Mélodie.