Refuge loin de ses fantômes... [PRIS ^_^]

S’il avait quitté la chambre avec un calme étonnant, sa maîtrise n’avait pas faut long feu. Au premier tournant, il se mit à courir, faisait claquer ses pas sur le pavé, imposant un vacarme inhabituel aux internes de l’établissement, s’élançant sur une piste inexistante, suivant un minutieux protocole qu’il s’était imposé et ne devait déroger. Il fallait qu’il sorte de l’Internat, avant de réaliser ce qu’il voulait faire, avant que son esprit rationnel ne l’empêche d’en faire autant !

- Plus personne ne souffrira par ma faute… murmura-t-il, inlassable, ponctuant chaque expiration de cette phrase au pouvoir de persuasion immense… Elle seule le faisait encore avancer.

Le chemin à suivre entre les dortoirs et le hall de Safety était sommes toutes relativement simple… Orpheus ne l’avait foulé que trois fois, dont une dans un état d’inconscience, pendant dans les bras de la directrice. Il n’avait aucune idée d’où aller pour sortir, et réaliser le fait qu’il aille dans la direction opposée de son but aurait pu soutenir sa cause…

Il était faible, tenait à peine sur ses jambes tremblantes… Il devrait cesser de courir dans peu de temps. Son souffle venait à lui manquer… Ses parents préférant largement l’éducation de l’esprit à la maintenance d’un corps en santé, il n’était pas vraiment du style sportif, et ce trait se faisait grandement sentir dans un moment pareil. Vagabondant comme une âme damnée dans les couloirs de l’Internat, il s’était retrouvé, poussé par la chance, devant les salles de classes de l’endroit… Noires, plongées dans l’obscurité, puisque personne n’y était encore venu, elles dégageaient une ambiance de détente. Peut-être pourrait-il y être seul… Posant sa main à plat sur la vitre de l’une des portes, y imposant une légère pression, il sentit un loquet de desserrer avec lâcheté, puis entra dans la salle où il de laissa glisser contre le premier mur venu. Le sol était froid, désagréable, mais il suffirait… Posant son front entre ses mains, il entreprit un balancement, supposé faire taire l’effroi qui venait de violemment le saisir.

Il n’avait put s’enfuir ! Que pouvait-il faire ? Pourrait-il jamais puiser assez de courage dans ses maigres réserves pour se persuader de tenter une seconde fuite ? Il en doutait… Quelqu’un le retrouverait… Sévérine ? Non, non ! Il ne voulait pas ! Pas cette fois…

--->chambre 6 (fille)

Alors que je cherchais quelqu'un avec qui parler j'appercois à travèrent une fenêtre d'une porte de classe une personne...

la pièce étais plonger dans le noir seul quelque silhouette se déssinais autour de l'inconnue

*finalement il y a quelqu'un ici*

tamara s'approcha de la porte et alors quelle allais pour l'ouvrir elle s'arreta net

*et si il voulais rester seul*

elle resta quelque minute a l'observer.

*a pis tenpis je peut bien m'approcher de toute facons je croit pas etre si dure a endurer*

j'ouvre finalement doucement la porte et entre je remarque finalement a force de m'approcher qu'il s'agit d'un garcon je fige a se moment.

après quelque seconde je me ressaisie mais au lieu de continuer de m'aprocher de lui je garde mais distance et vais m'assir sur un bureau

*je.. je croit que je vais le lesser se vider le coeur... en ... en premier*

Pendant combien de temps était-il resté ainsi, plongé dans le noir, recroquevillé sur lui-même, à se battre contre la peur ? Peu importait. Il resterait ici jusqu'à retrouver un semblant de calme…quitte à être au même endroit le lendemain. Il était terrorisé, de sa propre personne principalement. Il avait horreur de ce sentiment, mais l’avait ressentit à tant de reprises…

Remuant ses sombres pensées, ses souvenirs qu’il ne voulait plus voir et s’auto-critiquant à outrance, il était si profondément enfouis dans son monde, dernier remparts existant pour le protéger du monde extérieur, qu’il ne remarqua pas que quelqu’un venait d’entrer dans la salle de classe. Il sentit cette personne, une nouvelle vague d’énergie qui s’imposait à la pièce. Il sursaute, violemment, quand il l’entendit s’asseoir à quelques pas de lui, sur un bureau. Il ne releva pas les yeux, les gardant résolument clos, se plaquant sur le mur, tentant de s’y fondre. Sévérine ? Elle était revenue ? Non, elle ne pouvait pas… Elle ne pouvait pas l’avoir suivit jusqu’ici, non ? Il ne voulait pas la voir !

Il releva la tête, doucement, posa un regard paniqué sur le nouvel occupant de l’endroit… Il détailla la jeune femme pendant un petit moment, s’assurant qu’elle ne pouvait être la directrice de Safety. Il se détendit un peu, relâcha ses muscles, agrandit l’espace entre lui et la paroi de la salle, sans toutefois s’approcher de sa compagne.

- Q…qui es-tu ? lança-t-il, surpris par la faiblesse de sa voix.

(HS: je m'excuse d'avance moi je n'écrit pas autant que toi ^^)

Elle fut surprise elle aussi de la voix utiliser par le gars. Elle compris rapidement que il lui étais arriver quelque chose... il était couvert de bleues et de cicatrice il n'en avait beaucoup plus que elle lorsque il leva les yeux vers elle, elle fut surpris par c'est yeux il reflétait beaucoup de douleur elle même devenait triste comme si il dégageais de partout ses sentiments.

Elle allait lui demander se qui lui était arriver quand elle se ravisa il voulait peut-être pas en parler et de plus il lui avais déjà poser une question.

- je m'appelle Tamara je suis nouvelle ici a vrai dire sa fait a pêne 3 heure je croit que je suis ici.

Elle se sentait tellement mal pour lui que voir ce gars ainsi marquer la rendais incroyablement triste peut-être que il lui rappelais certaine chose a elle.

-est-ce que... je peux savoir qui tu es?

[T’en fais pas, ça ne me dérange vraiment pas ^_^]


Orpheus se sentait étrangement mal, comprimé dans l’espace de la classe, devenu trop réduit pour contenir toute la douleur qu’il éprouvait… Ses membres l’élançaient à rythme régulier, dirigé par les faibles battements de ce qui lui restait de cœur, à l’image d’un maestro d’expérience. Son corps tout entier semblait déterminé à désobéir à sa volonté, et bien que ce fait lui ait déplu, il ne pouvait rien y faire… Il était épuisé… Pour cause, quelques heures plus tôt, il se trouvait évanoui dans la neige, la directrice à ses cotés… Sévérine… Ah ! Il fallait qu’il arrête de penser à elle ! Elle ne pouvait rien pour lui, personne ne pouvait l’aider ! Il le savait si bien, pourquoi s’acharner sur cette femme ? Il ferma les yeux un moment, évacuant toutes pensées dirigées vers Mlle Saxton de son esprit, avant de les ouvrit à nouveau pour entreprendre un détaillé minutieux de la nouvelle arrivante.

Tamara… Une résidente de Safety, paraissait-il… Elle était comme lui, elle aussi ? Il en doutait… Personne ne pouvait avoir vécu les horreurs qui pavaient son passé. Personne… Alors cette fille venait d’arriver… Elle n’avait probablement pas fait le tour de l’Internat… Il n’était pourtant pas le bon homme pour réaliser cette formalité, puisque trouver la sortie de cet établissement semblait trop compliqué pour lui… Peut-être pourraient-ils découvrir l’endroit ensemble… Peut-être…

Étant resté immobile depuis l’arrivé de l’étrangère, il eut un petit sursaut quand elle dit vouloir savoir son identité… S’il était martyr, il restait également fils de comte, et représentait encore, malgré lui, la haute société. Aussi se devait-il d’accéder à la requête de la dame… Il inspira à quelques reprises, tentant ainsi de retrouver la fouge perdue de sa voix.

- Orpheus… Orpheus von Luneburg. avait-il répondu, sur un ton qui se voyait nettement supérieur à celui précédemment utilisé. Je suis arrivé… il y a quelques jours… Un silence suivit ses paroles, n’ayant rien trouvé à ajouter…

*il a complètement changer de ton ?!?!?.. Attend un peu... j'ai pas déjà entendu sa a quelque par??? Luneburg*

On voyait clairement dans le visage de Tamara quelle se posait beaucoup de question. Elle observa quelque instant dehors, il neigeait sen se retourner elle décida d'essayer de se changer les idées pour éviter de posé trop de question.

-j'aime la neige je trouve sa calme et c'est beau a regarder tombé je trouve que je ressemble un peu a un flocon je suis toujours douce avec les gens qui le mérite mais très froide lorsque je sens un danger, lorsque j'ai un peu de chance un souffle d'espoir me pousse a dansé même si je sais que je vais finir par fondre.

Elle pris un souffle

- et toi tu te sens tu de temps en temps comme un flocon

Elle retourna son visage vers lui.

Orpheus suivit les mouvements de la jeune femme d’on œil critique… Quel genre de personne était-elle ? Il voyait bien qu’elle se posait une myriade de questions à son sujet, mais pourtant n’osait en poser une seule… Timidité ? Possible… Ne voulant pas prendre position et possiblement juger à injuste titre cette Tamara, il préféra écarter ses interrogations. Il n’avait pas l’énergie d’imposer à sa compagne un interrogatoire… Surtout pas ce soir. Voyant que la fille regardait dehors, il affaissa la tête, les yeux clos de nouveau et laissa un lancinent soupire lui échapper…

Il neigeait, à l’extérieur… Qu’aurait-il fait, s’il avait put s’échapper de cette prison où il s’était volontairement enfermé ? Il serait sans doutes mort de froid… La proposition n’était pas déplaisante. Bien que d’autres moyens moins souffrants s’offraient à lui, l’hypothermie était facilement accessible, en ce temps de l’année… Ah, si seulement il avait put sortir !

Il entendit Tamara s’adresser à lui, mais n’ouvrit pas les yeux. S’il se sentait comme un flocon ? S’il avait encore su comment sourire, il aurait probablement profité de l’occasion pour lancer un éclat de rire… En ayant perdu la capacité quelques années plus tôt, son visage resta impassible, ne trahissant aucune émotion.

- Les flocons sont fragiles, vulnérables… entama-t-il dans un murmure. Les hommes peuvent les détruire d’un seul geste, les écraser facilement, et le font souvent. Ils s’amusent en en faisait autant… Alors oui, oui, je me sens souvent comme un flocon…

Quelle façon radicale de voir les choses… Sombre pensée, n’est ce pas ? Mais Orpheus était comme ça maintenant… Il avait été détruit à de si maintes reprises…

Étrangement la réponse n'avais pas vraiment troublé Tamara elle trouvait juste sa réponse.
Elle laissa une larme tombée

-Tu vois tu viens de me faire rendre compte a quelle point je ressemble encore plus a un flocon. Tu sais même si on se connais pas que je sais absolument pas qui tu est et pourquoi tes la je trouve que l'on se ressemble, tu vois la plus part du temps on vois les choses en noirs on trouve que tout le monde est contre nous et on a l'impression que se que l'on a vécu est pire que tout le reste. Mais la ou on est différent c'est que moi j'arrive encore a voir se qu'il y a d beau de le monde mais si je sais que je ne serais jamais heureuse.

Encore une fois elle s'arrêta

-je ne sais pas se que tu a vécu pour te retrouver ici, mais je suis certaine que ce qui tes arrivé est plus pire que moi et franchement je ne croit pas vouloir vraiment savoir. Je préfère croire que j'ai juste été une erreur et que je serais la seul a avoir vécu quelque chose comme se que j'ai vécu pour pouvoir voir quelque chose de bon au alentour de moi.

Elle le regarda longtemps et "l'analysa" de la tête au pied

-est-ce que tu arrives à voir quelque chose de bon en toi?? Parce que moi je vois beaucoup de gentillesse énormément de respect et du courage. Alors est-ce que tu la vue sa??

Elle s'arrêta attendant la réponse

*il est la le problème personne ne vois qui ils sont*

Finalement elle repris

-finalement je ne croit pas que tu a besoin de me répondre je croit déjà connaitre la réponse.

Un frisson pris son dos d’assaut lorsque Tamara affirma le voir comme son semblable… Non, ils ne se ressemblaient pas… Pas du tout… La jeune femme pouvait encore voir la lumière ! Cela se remarquait facilement, simplement dans sa façon de parler, simplement en apercevant la lueur qui brillait au fond de ses yeux. Orpheus, lui, avait été forcé de ne voir que les ténèbres depuis plus longtemps encore que pouvait s’imaginer sin interlocutrice. Il avait vécu entouré d’ombre, l’ombre d’une liberté qu’il n’avait jamais connu, d’une vie qui aurait put être sienne mais qu’on lui avait arraché, d’un corps qu’on avait si souvent mutilé… Il y avait longtemps qu’il n’avait plus espoir, qu’il ne croyait plus en une existence clémente. Les fais étaient là. Tous. Il était venu à Safety pour y chercher de l’aide. Il avait trouvé l’objet de son désir. Mais même éloigné de ses parents, ses bourreaux, il n’avait put y croire, avait tenté de repousser cette aide. Par peur de pouvoir survivre. Quel être contradictoire, ne trouvez-vous pas ?

- Tu as…de la chance… soupira-t-il avec lassitude. Pouvoir voir le bien…autour de toi… Tu as tant de chance…

Voulait-il bénéficier d’une telle chance ? Souhait-il réellement retrouver espoir ? Il se souvenait à peine de la signification de ce mot. Il releva la tête, posant son regard éteint sur Tamara quand celle-ci lui demanda s’il pouvait encore voir quelque chose de bien en lui…

Si l’envie de mourir était omniprésente dans son esprit, il avait tout de même trouvé le moyen de survivre et d’endurer les traitements qui lui avaient été infligés jusqu’ici… Pouvait-il se considérer comme courageux ? Persévérant ? Non… Résistant s’appliquait mieux à son cas… Quoi que ce n’était, dans ce cas ci, pas vraiment un avantage. S’il avait été faible, il aurait put être tué… Il n’aurait pas eut à souffrir autant… Mais son corps s’était montré plus résistant que prévu, au dépends de l’âme qui l’habitait. Réflexion faite, il ne pouvait voir du bien, en lui ou ailleurs. Ses yeux avaient tant vu de ténèbres, de douleur, qu’ils ne pouvaient plus voir à lumière sans souffrir d’avantage.

- Comment fais-tu ? demanda-t-il, la voix amère. Comment peux-tu voir du bonheur où il n’en existe pas ? Je ne comprendrais jamais les personnes comme ça…

-prend une grande inspiration et expire

Elle inspira profondément et expira

-Tu remarqueras certainement une chose, peut importe d'ou tu viens tu remarqueras quelque chose. Ce n'est pas la même aire peut-être est que elle est mieux ou peut-être quel sens moins bon mais elle est différente parce que elle est libre, si tu regardes dehors.

Elle se lève et vas à la fenêtre

-la neige que tu vois tu trouve pas quelle est différente, peut importe ou tu étais lorsque tu la regardais tu la voyais d'une fenêtre différente. Tu enviais peut-être aussi celle si parce que elle, elle étais dehors et libre. Aujourd’hui tu peux aller la rejoindre si tu veux.

Elle se retourna et fixa dans les yeux Orpheus

-personne ici ne veut se remémorer se qu'il a vécu, d'ou il viens, mais si on l'oublie on ne peut pas voir ce qu'il y a de mieux ici. En venant ici qu'est ce qui a été mieux d'ou tu vien.

Un autre arrêt

-tu vois moi je compare d'ou je viens a ici.

Elle laissa tombé quelque l'arme

- Je n'étais jamais tranquille quand je le voulais ici je peut. C’est déjà quelque chose de mieux non?? Le fais de pouvoir avoir se que l'on veux au moment ou on le veut. Je n'est pas vue de personne mis a par toi mais je croit que les personnes que je vais croiser seront certainement mieux que les personnes que j'ai vue avant. Tu trouves pas que c'est mieux?? C'est tout de même un peu de lumière, voir des gens qui n'on aucun rapport avec d'ou tu viens, sentir des choses qui sont différent... et pouvoir dire non et que les autres respect se non parce que c'est ton choix.

Suivant le conseil de la jeune femme, il inspira profondément, maintenant l’air dans ses poumons pendant un instant avant d’expirer longuement. Il se sentait l’âme joueuse, pour une fois… Il avait eut envie d’essayer ce que Tamara faisait pour apercevoir le bien autour d’elle, juste comme ça, par curiosité… Étrangement, cela lui fit oublier les évènements de la journée, pendant l’espace d’une bien maigre seconde.

Il écouta le son de la voix de Tamara, s’y abandonna pendant un court moment. Quelque chose… Il fallait qu’il puisse voir quelque chose…de différent… Elle avait raison, en quelques sortes. Il était libre… Enfin, pas vraiment. Hors de l’Internat, il l’aurait été, mais il avait choisi de venir ici… Il ne pouvait s’en soustraire. Mais… Il était vrai qu’il pouvait reprendre sa vie en main… S’il en avait la force…

- Hum… Oui, je…comprends… fit-il simplement, en esquissant un hochement de tête. Libre. Il pouvait l’être. C’était presque trop beau…

Ses souvenirs reprirent toutefois le dessus, lui imposant le visage de son père, l’éclat de la salle blanche, le bruit des chaînes. Il calla sa tête entre ses mains, serrant ses genoux contre lui, respirant plus difficilement. Ah ! Il ne voulait plus voir ça ! Pas maintenant ! Assez, assez de crises pour aujourd’hui ! Il renversa violemment la tête vers l’arrière, l’écrasant contre le mur de la classe. La douleur restait le moyen le plus efficace pour se débarrasser de mémoires récalcitrantes…

Lorsque la tête de Orpheus heurta le mur Tamara ne pu retenir un "ha! SAVA??" elle s'inquiétait d'abord pour lui. Sur le coup elle ne c'étais pas rendu compte qu'il c'étais administrer lui même cette douleur c'est lorsque elle voulu l'approcher quel sens aperçus est ce que c'étai un hasard ou parce que profondément elle ne voulais pas s'approcher de se gars. Bien qu'il semble différent mentalement il reste tout de même que physiquement il était comme les autre...

*bah sa démontre au moins que je l'ai toucher un peu... -_- c'est juste dommage qu'il est réagis comme sa...mais au moins je me suis trouver un but je croit*

Étant légèrement tanner de cette tension qui régnais dans l'air Tamara décida d'essayer de changer de sujet bien que vue qu'elle ne savais pas ce qui c'étais passer dans le passer de Orpheus elle essaya de bien choisir c'est question afin de ne pas le troublé plus.

-Et si on changeaient de sujet ^^ il me semble que tu doit être un peu tanner que l'on te ramène tout le temps les même chose.

Elle réfléchis

-y'a tu une activité que tu aime faire??

Elle avait pris soin de utiliser le mots activité car si d'ou il venait il n'avais pas le droit de faire certaine chose surment que sa aurais pus l'attrister d'avantage.

-moi sa parait peut-être pas mais je préfère les chose du genre intellectuel mais n'enpècher que j'aime quand même le sport, j'aime aussi écrire.

Elle se disait que si elle parlait en même temps un peu d'elle surment que il aurait moins de difficulté à parler de lui...

(Excuse moi je n'ai absolument pu d'idée de quoi écrire)

Une douleur foudroyante accapara son âme toute entière lorsque son crane alla s’écraser contre le mur de la pièce, diluant ainsi ses chimères, une à une… Si certains trouvent cette méthode barbare, elle s’avérait pourtant d’une rare efficacité. Ayant repris ses esprits, il secoua doucement la tête, se remettant les idées en place, puis jeta un coup d’œil autour de lui. Il acquiesça à la question de Tamara. Elle semblait s’inquiéter pour lui, qui ne le ferait pas en voyant un jeune homme s’asséner des coups, mais elle n’avança que légèrement vers lui. Peut-être comprenait-elle la nécessité d’éviter les contacts… Ou peut-être avait-elle simplement peur de lui. Après tout, elle n’avait pas du voir beaucoup d’hommes dans un état comparable au sien…

L’air était rapidement devenu oppressant, lourd, à la limite du supportable… Il connaissait ces ambiances, y vivait sans trop de problèmes, mais Tamara ne semblait pas bénéficier de la même résistance que lui. Pour cause, elle changea rapidement de sujet, lui demandant s’il aimait faire quelque chose… Depuis sa plus tendre enfance, tous ses goûts avaient été dictés par ses parents. Pouvait-il dire qu’il appréciait réellement les activités qu’il avait pratiquées ?

- Je fais du violon… commença-t-il, préférant lister ce qu’il pouvait faire à ce qu’il aimait faire. Enfin, j’en faisais. Je l’ai…oublié, avant de venir ici. Il s’interrompit, ne voulant en dire trop sur les horreurs qui lui servaient de passé. Jugeant, après un moment, qu’il pouvait continuer, il reprit la parole. Oui, j’apprécie la musique… lança-t-il sur un ton plus hésitant. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas affirmé aimer quelque chose. Je faisais beaucoup de lecture…là bas.

Tamara alla se rassoire sur le même bureau elle prenait vraiment le temps de bien écouté ce qu'il disait et le ton qu'il employait sa lui permettait de savoir si elle pouvait continué elle ne voulais vraiment pas le stresser d'avantage.

*on dirait qu'il a peur de la musique... sa vas mal moi je connais pas beaucoup sa la musique -_-*

-heu... tu sais... moi...

Elle ne savait pas vraiment comment lui dire se quelle pensais. Elle s'en foutait de se qu'il faisait ce n'êtes pas sa qui l'intéressais puisque se qu'on fais ne représente pas toujours qui on est...

-je m'en fou de se que tu faisais, sans vouloir être méchante... c'est que je préfère savoir se que tu aime car les chose que l'on fait ne représente pas toujours qui on est et moi je veut apprendre a te connaitre... alors...

Elle attendit un peu pour voir sa réaction puis se remis a parler.

-tu dit que tu aime la musique... tu veut m'éclairer parce que moi je ne connais pas vraiment sa... tu écoute quoi?

*en merde j'aurais peut être pas du être aussi directe -_-*

Elle se mordilla un peu les lèvres c'est un tic quelle avait lorsque elle n'étais pas très sur d'elle. Elle venait d'établir un début de relation et elle espérait réellement ne pas la perde...


(scuse pour le que sa la pris )

Repenser aux jours de captivité qu’il avait subit le faisait souffrir de façon inimaginable. Tenter de se remémorer ce qu’il avait fait au manoir, ce qu’on lui avait imposé, ce qu’il avait « aimé » amenaient déjà un lot de ces mémoires qui l’harcelaient si souvent, le hantaient sans relâche, n’ayant toujours pas trouvé le moyen de détruire le martyr dans son ensemble.

Tamara lui avait imposé ces images, en quelque sorte… La jeune femme l’ennuyait… Elle était venue troubler son calme, l’assaillait de questions sans se satisfaire de ses réponses… Mais que voulait-elle exactement ? Le connaître ? Illusions… Il ne le savait que trop bien. Il ne voulait pas s’ouvrir aux autres. Il s’était exécuté, une fois, s’était offert à ses parents… Il s’était retrouvé dans un état critique, frôlant la mort, pour être ressuscité contre sa volonté, tant et tant encore. Il avait servit de jouet à ses géniteurs. Tout cela pour obtenir une once de douceur de ses prédécesseurs, once qu’il ne put jamais atteindre de ses tentatives avortées.

- Et si je ne te permettais pas de me connaître ? siffla-t-il entre ses dents, luttant entre colère et douleur, cette dernière gagnant rapidement du terrain, l’empêchant d’agir comme il l’aurait souhaité. Il ne donna réponse à aucune des questions de la jeune fille, se contentant simplement de lui faire réaliser dans quelle impasse elle s’aventurait.

Elle était déçus il n'avait pas bien prit se qu'elle lui avait dit, elle décida donc d'y allé a l'imparfait elle aussi

-Si tu me permettrais pas de te connaitre je te dirait certainement que l'une des chose qui est le plus important sont les amis parce que c'est grâce a eux que tu peut apprécier la vie et que c'est grâce a eux que tu peut avancé. Ils te permette d'oublier le passer en créant un avenir il ne parle jamais au passé car pour eux c'Est déjà révolu. Je te dirais certainement que pour avoir cette source de calme et de plaisir il faut apprendre à ce connaitre et qu'il faut apprendre à ce faire confiance.

-Ensuite je te dirait certainement que même si tu ne me permettrais pas de me connaitre et bien moi je te dirais qui je suis et ensuite si tu me dirais que tu ne veut pas savoir qui je suis, je te dirais certainement que je m'en fou et que je vais quand même continué parce que même si tu veut rien savoir de moi, moi j'essais toujours de trouver des amis qui vont m'aider a avancé et que ce n'est pas un échec qui vas me faire arrêter.

-Maintenant je te redis se que je t'ai dit, est ce que le violon reflète se que tu aime ou ce que ton passé voulais que tu sois ???


Elle s'avait qu'il allait très mal prendre se qu'elle venait de dire. Même quelle s'attendait a ce qu'il sorte carrément de la classe, mais elle savait aussi qu'il étais fort et que certainement trop fière pour ce laisser abattre par une fille plus petite et plus jeune que lui.

Les amis… La chose la plus importante ? Il en pouvait y croire… Jamais personne n’avait voulu de lui, outre pour se défouler sur son corps meurtri. L’amitié, il ne comprenait pas ce mot ! Tout comme l’amour… Tous les internes de Safety étaient-ils ainsi ? Adorateurs éternels de la confiance et des relations humaines ? Il n’en voulait pas ! Ces valeurs se trouvaient enfouis dans les plus profondes ténèbres, les méandres de son esprit torturé, sans chercher à en sortir… Il s’était persuadé, un jour, de ne plus offrir sa confiance à qui conque ! Pourquoi cela devrait-il changer ? Pourquoi fallait-il que Tamara lui disent de telles choses ?

Un insistant frisson prit naissance dans son cou, descendit jusqu’au bas de son dos, laissant un étrange malaise sur son sillage… Il se mit à trembler, légèrement, s’intensifiant au rythme de sa respiration lasse, des battements de son cœur dont il ne restait que quelques éclisses. Il ferma les yeux, pendant un instant, tentant de contrôler la terreur qui se frayait habilement un chemin entre les remparts de son âme. S’offrir aux autres… Il en avait tellement peur ! S’il en faisait autant, il se ferait encore utiliser, manipuler, détruire, pour le bon plaisir de ceux qu’il considérait comme digne de sa confiance… Il le savait ! Tout se déroulerait ainsi ! Il ne pourrait revivre les sévices de ses parents sans y laisser la vie… N’est ce pas ? N’est ce pas… Il doute s’immisça pourtant dans son résonnement… Les « amis », étaient-ils vraiment comme ce qu’avait décrit Tamara ? Source de calme et de plaisir, avait-elle affirmé… Deux choses qu’il n’avait jamais connu…

Il se recroquevilla sur lui-même, serrant plus fortement encore ses genoux contre son torse. Il était perdu, entre réalité et mémoire, et ne savait trop que faire… Il y eut un long silence, avant que le jeune comte ne soupire, puis relève la tête.

- Le violon…reflète ce que mon passé voulait que je sois… murmura-t-il faiblement, étonné d’entre sa voix prononcer de tels mots. Je... je n'ai jamais eu le droit d'aimer pas moi-même...

(VRAIMENT, VRAIMENT désolé pour le temps que sa la pris...)


Après que Orpheus est prononcer ces derniers mots un long silence s'était installé. Tamara ressentis un léger frisson. Elle, on l'avait obligé à aimer...

*a d'accord... -_-*

-mais alors, c'est le temps de découvrir ce que tu aime... Sa peut-être sa ton but a l'internat, trouvé ce que t'aime... parce que, avec un but tu as plus de chance de rester... Si tu s'es quoi faire de ta vie que ta pas l'impression d'errer pour rien, enfin c'est ce que je crois.


Tamara se sentait fière d'elle pour elle un but étais ce qu'elle trouvait de plus important dans une personne, pis elle venait de trouver peut-être un but chez une personne. mais si elle trouvait sa dommage que se soit un but de ce genre la...

*non mais qu'elle genre de parent il a eu pour être obliger à rien aimé. Il me semble qu’à son école il a certainement pu ce faire des amis ou découvrir une matière qu'il aimait*

Elle ne s'avait pas encore que Orpheus était enfant de riche et qu'il n'avait pas eu une éducation différente d'elle.

[Ché pas grave ^_^]

« Mais alors, c’est le temps de découvrir ce que tu aimes… » Tamara avait raison, parfaitement raison… « Ça peut être ça, ton but à l’Internat. » Elle disait vrai. Mais avait-il réellement droit à une telle chance ? Il pourrait obtenir une raison de vivre… Il pourrait décider de ce qu’il souhaitait faire, dire, aimer ! Aimer… Alors, il pouvait réellement aimer quelque chose, quelqu’un, de son plein gré ? Il n’osait y croire, mais ne pouvait nier que sa compagne disait vrai.

Un énième silence s’installa sur la salle, plus clément que les précédents, imposé par le fils de comte lui-même… Il avait besoin de réfléchir, pour accepter ce qu’il venait de découvrir. Il pouvait reprendre sa vie en main, diriger son destin, sans risques de subir une certaine vengeance de la part de ses géniteurs. N’en tenait qu’a lui d’accepter ce but qu’on lui avait offert et de le mener à bien. S’il le voulait, il pourrait aimer. Il en avait si peur, de ce sentiment qu’il ne contrôlait que partiellement, de cette émotion qu’il n’avait jamais connue, qui avait été écarté de sa vie sans son consentement. Il était terrorisé, ne connaissant pas ce vers quoi il se dirigeait. Mais malgré son insécurité, il savait pertinemment qu’il souhaitait aller de l’avant.

Non, il ne pourrait empêcher ses souvenirs de l’envahir. Non, il ne pourrait contenir ses crises de colère, d’angoisse. Non, il ne pourrait pas sourire. S’il voulait réaliser, ou du moins poursuivre, son but, il devrait trouver quelqu’un prêt à supporter tout ce qu’il était, soit un être incompréhensible, imprévisible, insupportable. Il savait que Tamara n’était pas cette personne. Mais au moins, elle lui avait ouvert les yeux, s’il pouvait considérer ces révélations comme tel.

Le silence fut rompu par un bruissement de soie frottant contre la peau de Orpheus. Il s’était relevé, fit un pas dans la direction de la jeune femme.. Il n’esquissa aucun geste vers elle, supposant qu’elle était comme lui et vouait une haine imposante envers les contacts physiques.

- Tu as… tu as raison, tellement raison…! lança-t-il sur un ton qu’il voyait plus plaintif que ce qu’il aurait voulu. Je… j’ai été si stupide…

Il recula une nouvelle fois contre le mur, enfouissant sa tête entre ses mains, couvrant ses yeux. Il avait agit comme un ignorant, avait causé de la souffrance autour de lui sans réaliser sa faute… Sévérine… Qu’avait-il fait ?! Il devait la voir ! Pour se faire pardonner, si cela était encore possible… Relevant la tête dans un geste brusque, il aperçut la porte à quelques pas de lui, s’élança vers elle dans un bruit de pas étouffé.

- Je suis désolé… Je… J’ai…heu…quelque chose à faire…

Il posa sa main sur la poignée, entreprit de la faire pivoter, mais arrêta son geste. Il se retourna une dernière fois vers Tamara, lançant sur elle un regard à la fois d’une horrible tristesse et d’une bonté compatissante.

- Merci… Merci Tamara…

Et sans plus d’explications, il revint vers la porte, sortit de la salle de classe et s’élança dans les couloirs vides de l’Internat, laissant seuls ses pas résonner derrière lui, le secondant.

[Suite ~~> Le parc]
[Désolé de te fausser compagnie aussi précipitamment !! ^^’’’]