Une bibliothèque pleine de démons ...

Sévérine et le jeune Orpheus arrivèrent a la grande bibliothèque de l'Internat en quelques minutes. Les talons de la directrice résonnait partout dans la salle silencieuse. Elle s'en voulut. Sans trop savoir pourquoi, mais elle s'en voulait de faire autant de bruit dans un endroit comme celui ci. Elle enleva discrètement ses talon haut noir et les dé;osa sur une table non loin. Elle sourit a Opheus lui montrant du bras l,ensemble de la salle.

- Voici la bibliothèque de l'inernat. J'en suis fière !

Sévérine adoraot la connaissance et avait construit elle -même cette salle.

Il l’avait suivit en silence, lui emboîtant soigneusement le pas à la manière d’un enfant des plus sage, étudiant avec minutie les murs, portes, salles de l’Internat qu’il croisait, y voyant d’innexistantes œuvres d’art. À quelque distance, il avait emprunter le même chemin que Sévérine. Fallait-il y voir une quelconque phylosophie ? À vous d’en juger.

Il était resté pendant un moment devant la porte, hésitant, n’esquissant aucun mouvement. L’invitation de la directrice à entrer, si la phrase prononcée par sa douce voix faisait réellement office d’invitation, le fit réagir. Il entra dans la pièce. S’il avait parlé, peut-être serait-il resté sans voix pendant un instant, un court moment. Étonnant. Cet endroit était si… Il défiait tout ce à quoi s’attendait le jeune comte. Il ne sentait aucune énergie néfaste venir de cette pièce, aucun malaise ne le prit de court. Elle ne ressemblait en rien à celle qu’il avait toujours vu, toujours détesté. À vrai dire, il appréciait cette bibliothèque. Dès le premier regard. Étais-ce possible ? Il en avait douté auparavant, mais plus maintenant. Il n’avait aucune raison de le faire.

Les yeux pétillants, d’une certaine façon, il s’avança de quelques pas, s’approchant d’un rayon où, rangées comme des officiers, s’alignaient des dizaines de livres aux reliures récentes, attrayantes. Il laissa ses doigts glisser sur celles-ci, une caresse respectueuse, presque admirative. Sans se retourner, il s’adressa à Sévérine :

- Sublime… Ce…ce n’est pas du tout comme là bas… avait-il soufflé, sans réellement en prendre conscience.

Sévérine observa Orpheus contempler la bibliothèque sans rien dire. Elle se contentait seulement de sourire tendrement et fut ravie de l'entendre dire qu'il appréciait l'endroit. Elle ne releva pas l'allusion a l'endroit d'ou il s'était échapper avec tant de mal. Elle s'approcha doucement, sans faire de bruit cette fois, et osa une remarque:

- Vous pouvez prendre les livres que vous voulez, Orpheus. Quand vous les aurez fini, veuillez seulement les rendre a leur place.

Sévérine lui sourit et pensa que peut-être grace a cet endroit, il serait un peu plus heureux. Elle l'espérait du fond de son coeur.

Laissant ses yeux se délecter à leur guise de la vague de connaissances qui s’offrait à lui, Orphe se sentit revivre, d’une certaine manière… Poussé par une curiosité à laquelle il n’avait jamais fait face, il tira un livre de son rayon, jetant un œil sur la couverture. La légende… Un livre de fantasy, s’il visait juste. Plus de récits de terres dévastées par la cruauté humaine, plus de centaines de pages détaillant la vie d’un illustre joueur de violon. Un signe ? Une libération ? Il était possible de le voir ainsi… Il ferma les yeux un instant, serrant l’épais volume pourpre entre ses doigts fins. Il viendrait ici souvent, supposait-il…

Pivotant au son de la voix de la directrice, il se retrouva face à ce sourire qu’elle seule pouvait lui offrir, un sourire d’où perçait une certaine bienveillance. Un sourire qui offrait à l’être contradictoire qu’était le futur comte la plus inattendue des émotions. La joie. Enfin, si cette parcelle, cette étincelle d’espoir qu’il voyait reluire dans le noir de son âme pouvait être considérée comme tel.

- M…merci… avança-t-il, maudissant cette insécurité qui enserrait sa voix. Pourquoi ne pouvait-il pas se détendre dans un tel moment ? Je… je peux prendre celui-là ? hésita-t-il sur un ton des plus implorant, ayant baissés les yeux sur l’ouvrage qu’il tenait. Un pas supplémentaire vers la liberté, s’imaginait-il… Un pas vers la réalisation de son but. Enfin, peut-être…

Sévérine hocha la tête doucement et lui sourit chaleureusement. Elle s'approcha et regarda l'ouvrage choisi par le jeune garçon. Ele l'avait déja vu, mais pas encore lu. Elle estima néenmoins que cela était surement un bon choix de lecture pour Orpheus. Elle mémorisa le titre et alla au comptoir de la bibliothécaire que l'Internat n'avait jamais eu. Elle pris un cartable et inscrivit la date, le titre du livre ainsi que le nom de son emprunteur. Elle revint prestement vers son protégé et lui demanda s'il voulait faire le tour de la grande salle.

- Voulez-vous faire le tour de la bibliothèque, Orpheus ?

Orpheus avait suivit des yeux les moindres mouvements de Sévérine, espérant simplement qu’elle le laisserait conserver le livre qui valait maintenant tant à ses yeux. Elle sembla accepter, son hochement de tête fut accompagné par un petit soupir de soulagement. Enfin ! Il pourrait lire ce dont il avait envie ! S’il n’avait pas été forcé de parcourir les ouvrages imposés par ses parents, il aurait sans doute adoré la lecture, et ne demandait qu’à redécouvrir cet art qui lui semblait inconnu. Il serra la légende contre lui, avare de ce que le volume pourrait lui apporter. Ce qu’il aurait aimé pouvoir sourire dans un moment pareil ! Il dut se contenter d’un visage inexpressif surmonté d’yeux vaincus, sublime portrait qu’il faisait.

Sortit de sa torpeur pour une énième fois par l’intervention de la directrice, il écouta sa proposition… Alléchante, jugea-t-il. Aussi accepta-t-il de visiter.

- Heu… Oui, je… Je veux bien… Comme il détestait cette voix… Elle qui ne reprenait de force que pour hurler sa douleur à qui voulait l’entendre, elle qui ne pouvait se montrer douce et aimable, manque d’exemples.

Il fit un pas, deux pas, s’arrêtant après chaque foulée, observant avec délectation tout ce qu’il pourrait lire de cette bibliothèque, attendant que Sévérine arrive à sa hauteur et ainsi entamer la visite.


[Arf, 'sont fraiment trop courtes mes réponses... Désolé...]

[ mais non, elles sont super bien ^__^ ]


Sévérine regarda attentivement son protégé et fut extrêment heureuse de le voir ainsi heureux, même s'il ne l'exprimait pas ouvertement. Elle le savait simplement par l'énergie et la persévérence qu'il dégageait. Il lui faudrait certainement du temps pour réapprendre a sourire, parler sans hésiter, lire tout ce dont il voulait, mais il y arriverait. Et avec son aide, elle en serait très heureuse. Sévérine s'avanca, toujours pied nus, et commenca un peu la visite de l'immense salle remplie de connaissance.

- Et bien .. la bibliothèque est séparer en 4 parties: Les romans qui sont vers le centre et qui s'étale sur 6 étagères. Il y a les Bandes Dessiné qui sont juste après les romans et qui occupent 2 étagères. Ensuite, vers l'avant, il y a les documentaires qui sont diversifié en plusieurs sujet. Pour vous aidez a tourver un ouvrage plus rapidement, il ya bien sur les ordinateurs, mais si je suis la, je peux vous aider avec un immense plaisir.

Sévérine s'arrêta, se rendant compte qu'elle bavassait sans vraiment d'utilité. Elle s'arrêta, souris chaleureusement au jeune homme et lui dit, tout doucement:

- Je vous laisse a votre exploration, Orpheus. Allez découvrir ce merveilleux univers qu'est la connaissance et l'imaginaire.

[Mouarf… J’les trouve courtes moi… ><]


Un moment, une quelconque intimité, entre le livre et le détenteur, en l’occurrence Orpheus. Le moment où il avait serré l’ouvrage contre lui, tentant de s’imprégner de l’énergie que dégageaient les pages sur lesquelles s’étalaient milles et uns caractères formant la plus sublime des histoires. Il n’avait pas ouvert La Légende, avait simplement ressenti quelque chose, une sorte d’attrait qu’il n’avait que très rarement expérimenté auparavant. L’envie, l’envie d’obtenir quelque chose… Depuis tant d’années, sa vie avait été méticuleusement régie par des « je ne veux pas… », par l’aspect négatif des situations. Il ne voulait pas se faire battre à nouveau, alors il faisait ce qu’on lui disait. Il ne voulait pas revoir la salle blanche, alors il agissait comme on le voulait. Il avait appris à ne pas désirer quelque chose, sachant pertinemment que sa demande serait récompensée par une punition, sévices corporels ou autres…

Mais maintenant ! En secret, son secret, il avait toujours désiré vivre sa propre vie. Le temps passé au manoir l’avait forcé à effacer de son esprit une envie aussi futile…qui était ressurgie avant sa fuite. Il ne savait pas comment s’y prendre. Il n'en avait aucune idée, aucune… Mais il trouverait. Et ressentir cette envie, il en avait fait autant en venant dans cette bibliothèque, en choisissant un livre de lui-même, en ayant accepté de suivre Sévérine de son plein gré.

La visite de l’endroit se montra des plus instructives… Six étagères de romans, de récits, tous plus imaginatifs les uns que les autres. Il viendrait souvent à la bibliothèque… Les descrpitions faites par la dérectrice avaient à nouveau éveillée en lui ce souhait de lire ce qu’il voulait. Il adorait ce sentiment ! Un autre instant où il aurait du sourire.

Les bandes dessinées ne l’attiraient guère, mais peut-être un jour pourrait-il en essayer une ou deux un jour, juste pour satisfaire sa curiosité… Pour ce qui était des doccumentaires, il ne savait trop quoi penser. Il était réticent quant à l’idée de reprendre contact avec ces volumes, ayant hantés tant de ses nuits. Mais, peut-être que franchir un tel cap était nécessaire à sa libération… Il préféra écarter cette interrogation, la forcer à se terrer dans un coin de sa mémoire, comme il savait si bien le faire.

Il écoutait Sévérine, captivé par le son doucereux de sa voix, notant avec une pointe de plaisir où se trouvaient les livres qui l’intéressaient, enfin, si l’on peut parler d’intérêt dans le cas du martyre tel qu’Orpheus. La femme s’intérromput, arrachant un regard interrogateur de la part de son protégé, pour poursuivre en lui assurant qu’il pouvait continuer son exploration s’il le désirait. Orphe aurait préféré continuer en présence de la directrice, l’idée de parcourir seuls les innombrables rayons d’ouvrages littéraires l’angoissant. De plus, il nota avec une certaine surprise un malaise au bas de son ventre, signifiant probablement qu’il avait faim… Lui qui était su habitué de passer des jours sans ingurgiter quoi que ce soit se permettait maintenant d’avoir faim ! Que de progrès… Avec hésitation, il se retourna vers Sévérine, lui fit face au mieux de sa capacité.

- Heu… Mlle Saxton… Je…je préfèrerais aller, heu… Il déglutit. Voilà un effort considérable que de demander quelque chose de pleine conscience. Je voudrais aller manger quelque chose… Si…si c’est possible ! Et hum… avec vous… Si vous voulez bien ! Je… Ne vous dérangez pas pour moi… Il baissa les yeux, respirant presque avec peine. Que venait-il de faire ? Demander ? Demander à recevoir quelque chose ! Il n’osait y croire, pas plus qu’il n’osait regarder la directrice. Hésitation, gêne, il ne savait trop.


[Bon, ÇA, c’est mon genre de réponse ! Voilà ce que j’adore !!!]

Sévérine regarda le visage gêner et hésitant de son protégé. Comme il avait fait des progrès !! Il voulait quelque chose de lui même ! Il avait réussis a le demander !! Sévérine en eu les larmes aux yeux, mais en pleura pas cette foi. Elle se contenta de sourire de toutes ses dents et d'hocher la tête doucement en disant au jeune homme.

- Oui, allons-y ! Moi aussi j'ai une faim de loup. Venez, suivez-moi, Orpheus.

Elle remit ses soulier a talon, en pensant a s'habiller plus confortablement a l'avenir. En se regardant devant un miroir de la bibliothèque (ne me demander pas pourquoi il y avait un miroir dans cet endroit) elle pensa qu'elle avait plûtot l'air d,une femem hostile. Haussant les épaules devant son relfet, elle se retourna vers l'adolescent et l'invita a la suivre.

[ suite ==> cantine]