Pause manger ! [réservé ]

Sévérine arriva a la cantine qui était déserte. Elle choisi une table près d'une des grandes fenêteres du réfectoireet s'y installa avec le jeune adolescent. Elle lui sourit, et presque timidement, lui demanda ce qu'il désirait.

- Que désireriez-vous, Orpheus ?

Sévérine détourna subtilement le regard et rougit. Tout cela paraissait semblable a un rendez-vous galant. Comme elle aurait aimé en avoir un vrai avec l'homme assis devant elle ! Mias elle dut réprimer son envie et se contenta de sourire, de ce sourire chaleureux et rassurant.

Orpheus avait suivit Sévérine comme le plus sage des enfants marchant dans les pas de sa mère pour ne pas s’égarer. Vulnérable comme il était, la situation était ressemblante. Ce fut, heureusement, sans encombres qu’il se retrouva devant la porte de la cantine. Désert inhabité, tables inoccupées, l'immensité de la salle offerte au jeune homme et à la directrice. Charmant…

Il alla donc s’asseoir à l’une de ses tables, portant attention à la question de sa protectrice. Ce qu’il désirait ? Et bien…

- Je ne sais pas trop… Je…ne sais même pas ce qu’il y a à…manger ici… Étonné de ses propres propos, il s’empressa d’ajouter : P…peu importe !

Il porta son regard sur le sourire bienfaisant qu’on lui adressait, son malaise se faisait imposant, presque inconfortable. Il avait connu de semblables situations et bien, bien pire… Alors pourquoi ne pouvait-il pas soutenir cette faim qui le prenait d’assaut, rongeait ses entrailles et, semblait-il, s’était faufilé vers ses tempes. Il ferma ses yeux cendrés un instant, inspirant longuement, tentant de dissiper ses maux…

Sévérine se lav et alla predre de bonne assiettes de viande et d'accompagements. Elle revint avec les deux plats fumants dans les mains et en déposa un devant le jeune homme affamé. Elle s'assied a son tour et commenca son plat. Subtilement, elle regardais son protégé et remarqua ses yeux fermé, sa respiration controlé. Elle savait qu'il commencait a se sentir mal a l,aise, alors, dans le but de le détendre, elle lui dit:

- Voila M.Oprheus. Mangez pendant que cela est chaud.

Elle lui sourit et mangea elle aussi pour incité l'adolescent a en faire autant.

Orpheus avait conscience de la scène se déroulant autour de lui. Sévérine s’était levée, s’était éloignée, sans doute pour aller chercher quelque chose à manger… Lui, par contre, conservait ses yeux fermés, essayant de dissiper le malaise qui trouvait, il ne savait trop comment, le moyen de se généraliser… Les effluves transportant les parfums subtils de la nourriture de la cantine ne faisaient qu’aggraver son cas. S’efforçant de rester calme, de contrôler son mal, il entama un léger mouvement de balancement, seul réconfort qu’il pouvait obtenir dans une telle situation, mouvement qu’il cessa en entendant les talons de la directrice claquer, indiquant son retour vers lui. Il se laissa un moment mais, sachant parfaitement bien qu’il ne pourrait résister à la proximité d’un délicieux repas plus longtemps, ouvrit les yeux, pour les poser immédiatement sur l’assiette qui venait d’atterrir, Ô enchantement !, devant lui.

- Je peux ? demanda-t-il d’une voix faible, emplie d’interrogations se traduisant toutes par le regard qu’il avait envoyé en direction de sa protectrice. Il avait faim, rêvait de manger, mais ne pouvait le faire de lui-même. Voilà un point supplémentaire sur lequel il devrait travailler.

Au manoir, il ne mangeait qu’une fois la permission obtenue… Cela faisait également partie de la gamme de sanctions offertes par ses parents. Le jeûne. Voilà pourquoi il s’était habitué à manger d’infimes quantités de nourriture, l’accord de ses géniteurs quant à l’ingurgitation de mets se faisant souvent longuement attendre.

Sévérine cacha sa surprise devant la questin de son protégé. Mais elle venait de lui dire de manger ! Pourquoi le lui remdemandait-il ? Sévérine s'attrista devant l'insécurité du jeune homme, mais ne baissa pas les bras. Elle hocha la tête et avec un sourire attendrissant lui répondit:

- Bien sur, Orpheus. Manger a votre faim.

Elle, qui avait pris uen minuscule protion, avait pratiquement fini son plat et regardait Orpheus d'un regard doux et plein de tendresse.

* Pauvre lui .. j'espère que je vais pouvoir lui apporter ce dont il a besoins ... *

Les yeux cendrés de Orpheus passaient de Sévérine au plat fumant et, à ses yeux, immense posé devant lui. Les effluves de la nourriture, de la viande apprêtée avec soin l’enivraient, l’attiraient, mais il ne pouvait se résoudre à manger avant d’avoir obtenu l’accord. Il avait besoin de cette permission, sans quoi il ne pourrait manger de plein gré, ne pourrait en retirer le plus infime des plaisirs. Alors il demanda s’il pouvait manger, reçu un acquiescement en guise de réponse. Satisfaisant. Il prit donc un ustensile, l’approcha de son plat, s’immobilisa en un recueillement silencieux, un remerciement, puis prit une bouchée. Divin ! Les supplications dont brillaient ses yeux furent remplacées par un certain émerveillement.

- Je…je… Il avait peine à articuler, l’émotion sans doute… Jamais n’avait-il mangé quelque chose de semblable ! C’est délicieux !

Habitué à des mets dignes de sa classe sociale, il n’avait jamais eut la chance de prendre un repas « normal », comme tous les hommes, s’en tenant à ce qui coûtait le plus et, habituellement, goûtait le moins. Mais ces plats étaient devenus si rapidement fades ! Il n’en pouvait plus, venant jusqu'à se priver lui-même de nourriture. Mais maintenant… Tout était-il donc si resplendissant, dans cet Internat ? Il l’espérait…du fond du cœur.

Svérine sourit et hocha une fois encore la tête au commentaire pein de ravissement du jeune homme assis en face d'elle. Elle était tout simplement heureuse de le voir si... heureux ! enfin, le semblait-il. Elle magea elle aussi, sans jamais quitter des yeux Orpheus. Elle le trouvait ressemblant avec un petit enfant a la découverte d'une nouvelle chose extraordinaire. Il était mignon en d'autre mot ! ^^

La jeune et belle directrice espèra, en ce moment précis, qu'orpheus aille déja un peu mieux dans sa guérison vers la vie. Elle était triste de le voir prisionnier de son rang, de ses parents qui n'étaient même plus avec lui, de ses douloureux souvenirs. Elle se revit, a so premier arriver a l'Internat. Son, internat. Perdue, seule, meurtrie. Elle avait espéré que ceux qui entrerait dans son établissement en ressorte guérie, heureux et pleni de vie.