Chambre #2

-Pourquoi ?!

Je me lance au milieu de la salle où je m'écroule. Je fixe le sol en bois quand soudain j'entend le téléphone sonner. Je répond évidament...

-O... oui? Matthew Kaint a l'apareil, qui-est-ce?

-Matthew! C'est Louis, enfin je t'ai retrouvé. Écoute, il faut que tu revienne ici absolument, tu nous manque a tous. Je pense qu'on te doit des excuses, a l'avenir nous serons tous plus gentil avec toi. Au fait, tu n'as pas parler de notre secret entre frère a personne, hein?

Je lâche le combiné et recule a l'autre bout de la pièce, j'entend faiblement la voix de mon frère dire:

-Allo? Allo? Humph! En tout cas tu me rapellera avant demain ou je vien te chercher de force. Bye!

Fin de la conversation. Je murmure a qui peut entendre:

-Au... au secour...

J'étais sur le point de tourné le corridor pour aller a ma chambre quand j'entend du bruit venant d'une des chambre des garçons. Je suis tout de suite intriguée. D'habitude, tout le monde est dans la cantine ou dans la salle de soprt a cette heure. Je me dirige a pas de chat vers la source du bruit et je tombe sur la chambre #02 du côté masculin. Je colle mon oreille contre la porte et j'entend une parole a peine murmuré :« Au secours ». Malgré mon attitude solitaire, je ne puis ignorer un appel au secours. Qui le pourrait ? C'est comme abandonner un chaton dans la rue quand il vous miaule après. J'entre dans la chambre et je suis très surprise de reconnaitre Matthew. J'hésite longuement avant de m'avancer et de dire tout doucement pour ne pas faire partir le chaton qui se trouve devant moi:

- Matthew .. sa va ? ...

N'ayant pas oublié notre petite scène de tout a l'heure, je croise les bras et je cache mon visage derrière mes cheveux fin. Mes yeux vert clair exprime ma peur de le toucher et de le fâcher encore une fois. Tout est si compliquer ici ... il faut tout le temps faire attention pour ne pas déranger les autres dans leur apprentissage de la vie. Dans leur remonte pente du bonheur. C'est comme marcher constament sur des oeufs. Quelques fois, c'est fatiguant. Mais, on s'y adapte. On a pas le choix, sinon on va tout casser et se retrouver parmis tout plein de cadavres ....

Je me pousse contre le mur essayant de me relever en fixant toujours le téléphone.

-Non! Sa ne vas pas du tout... Il va venir me chercher! Il m'as retrouver!

Mes pieds glissent et je retombe sur le sol. Je recommence a murmurer.

-Aide-moi... Aidez-moi... Je ne veut pas y retourner, ils vont finir par me tuer... J'ai besoin d'aide...

Je sais que je n'ai pas bien réagit avec elle et mes paroles sont sortie sans que je puissent les en empècher.

Je m'approche de lui, mue par un sentiment très fort: la compassion et l'amitié. Mais a quelques centimètres a peine de lui, je me fige. « Tu me fais souffrire ! ...» Je le regarde de mes yeux translucide et je lui demande d'une toute petite voix:

- Matthew ... je suis prête a t'aider ... mais ... vais-je pouvoir te toucher sasn te faire .. souffrir ?

Une larme noire coule jusqu'au sol. Je tends ma main, tramblante, et je l'arrête a quelque centimètre de celle de Matthew.

Je relève la tête étonner par sa réponse. Je lui répond doucement.

-Tu me faisais souffrir simplement car tu me serrais le bras, que tu me parlait fort et que tu me retenait... Seul toi peut me dire si tu me feras souffrir ou non...

Je reprit ma respiration espérent ne pas avoir été trop dur. C'était bien la seule élève qui voulait bien m'aider.

*Peut-être que je ne m'était pas tromper sur son compte...*

Avec un petit sourire sincère, je lui touche la main, doucement, comme un coup de vent sur sa peau. Et je lui caresse la joue, tout aussi chastement. Je l'aide ensuite a se relever et lui dit aussi déterminer que possible:

- Ne t'inquiète pas, il ne vendra pas ... Mlle la Directrice ne le laissera pas entrer ... j'en suis sure ...

J'accepte son aide sans réagir a ses caresses subtiles. J'ai toujours peur mais comme elle a vécues des situations semblables aux miennes... Je me promet d'essayer de lui faire confiance.

-...

A ce momment une inquiétude me vint a l'esprit. Mlle la directrice avait aussi subie des choses... Mon frère n'étant pas gêner pourait l'obliger a me laisser sortir.

-J'ai... j'ai peur. Non seulement pour moi mais aussi pour la directrice... Mon frère est dangeureux... Il faut la prévenir des risques qu'elle peut courir avec mon frère...

Pour une fois, un sentiment de maitrise m'empoigne le coeur. Je lui dit, assez convaincue de mes paroles:

- Ne t'inquiète pas, ton frère n'est surement pas stupide et la directrice est une personne très forte et courageuse. Elle saura gérer la situation. Ne t'inquiète pas pour tout le monde ... seulement pour toi ... je veux dire ... ne commence pas a penser au problèmes de tout le monde. Occupe toi de toi seulement ...

Je rougis, en pensant qu'il n'a absolument rien compris de mon charabia.

-...

Ses paroles me touches au plus profond de mon coeur. Jamais personne ne m'avait dit de faire attention a moi. Au contraire, on me punissait parce que j'éxistait.

-M... merci...

Je la regarde et lui sourit très faiblement. En fait je ne croit pas qu'elle ai remarquer. Moi parcontre je la vois rougir a vue d'oeil.

-Tu... tu n'as pas a être gêner de moi tu sais?

- Ce n'est pas de toi dont je suis gêner c'est ... de .. moi disons ...

Je baisse la tête et mes fils de soie noire me couvre le visage. Mais, je ne sais pas quel miracle ou par quelle force, j,arrive a la relever dans l'instant et a surmonter le regard de Matthew. Et je lui demande, d'une voix un peu tramblante:

- Est-ce que je peux .. te considéré comme .. mon ami ?

Je suis surprise par mon audace. Et dans un fol espoir, j,espère qu'il me dira oui ...

-Ton... ami?

C'était bien la première fois qu'on me demandait cela. Comment refuser cette amitié? Voyons, c'est la chose que je recherche depuis cinq ans!

-Bien sur que tu peux mais a une seul condition... que je puisse aussi te considéré comme mon amie.

Je souris comme je n,avais jamais sourit au paravent: de toute mes dents et de toute mon âme.Je crois que ma réponse était plus que claire. Jamais quelqu'un ne m'avait rendue plus heureuse. J'ai le gout de me jeter dans ses bras ! Mais, par politesse et par pudeur, je ne le fais pas. Je me contente de lui serrer la main, pas trop fort, et de lui dire seulement:

-Merci ...

-Malgré tout j'ai peur... Tu as dit vrai, mon frère n'est pas idiot. Il ne se laissera pas menacer par plus jeune que lui... Il ne faut pas qu'il te voit avec moi sinon il pourrait te blesser aussi...

Mes yeux bleu montre que je dit vrai. Je sais bien que mon frère peut devenir psychopathe, il serait même prêt a apporter une arme pour me reprendre... Il a déjà tuer un couple car il était trop saoul. Mais même sobre il ne s'arrêtera pas...

Cette fois la pulsion est trop forte. Je la serre dans mes bras malgré ma peur et mes blessures douloureuses. Je reste là a l'enlacer. Je me sent bien très bien mais j'ai l'impression que quelque chose manque. Mais peu m'importe je me sent aimer pour une première fois, comme si je renaissait de mes cendre encore chaude qu'est mon coeur.

Je suis surprise pr son geste innatue, mais je ne le repousse pas. Je souris même et timidement, je serre mes bras autour de son son corps frêle et meurtri. Je lui dit, doucement.

- Je ne le laisserai même pas t'approcher ... je te le promet.

Je ferme les yeux, trop heureuse pour dire quoi que se soit d'autre. Seulement sentir le corps de quelqu'un contre le mien, et pas celui de mon père, me fait un bien immense.

Quand je ressent ses bras dans mon dos je me serre un peu plus fort contre elle. J'ai peur mais ce n'est pas de ma faute. Je ne peut plus rien dire en pensant que si elle me faisait quelques chose se serait de ma faute.

*Je n'aurais pas dù l'enlacer, je n'aurais pas dù l'enlacer, je n'aurais pas dù l'enlacer...*

Ces paroles ne cesse de venir et revenir dans ma tête. Mon corps entier commence a trembler légèrement. De nouvelle paroles me traverse l'esprit.

*Désolé...je... je ne recommencerai plus... promit...*

Je sens Matthew se contracté a mon toucher. Je panique un peu et me dégage doucement, pour ne pas l'effrayer encore plus. Je parviens a bredouiller:

- Désoler ... je ne le ferai plus .... promit ...

Mal a l'aise, je place une de mes mèches noires derrière mon oreille. J'espère juste qu'il ne me redira pas cette terrible phrase qui hante désormais mes pensées.

Je me calme et parle doucement.

-N... non. Ne soit pas désolé, c'est... c'est moi. Tu ne pouvait pas savoir... pas après mon geste. J'éspère ne pas t'avoir gêner...

*Mais ça faisait si longtemps qu'on ne m'avait pas prit dans ces bras...*

-A vrai dire... j'avait peur mais je voulait tout de même t'enlacer. Je ne peut pas dire que je regrette mon geste, désolé...

On m'avait fait subir un chatiment a chaque fois que je mentais... ou quand je ne disait pas se qu'ils voulait entendre...

Je le regarde de mes yeux transparents et je lui souris gentiment.

- Moi non plus, je ne le regrette pas.

Je ne sais plus quoi dire. Je voudrais l'enlacer a nouveau, juste pour retruover le sentiment de bien être que j'avais éprouver a ce moment la, mais par respect pour lui, je ne le fais pas. Je me contente seulement de lui sourire encore. Ce qui était si rare chez moi auparavent ! Je n'aimais pas sourire. Cela ne voulait pas dire grand chose. Maintenant, cela montre que je me sens bien et que j'ose croire au bonheure, même s'il est éphèmère.

Mon coeur me fait mal... mais dans un bon sens. Comme si chaques paroles qu'elle disait devenait un pensment pour les multiples fissures de mon coeur... Malgré tout il me manque quelque choses. Je n'arrive pas a trouver se que c'est mais il me manque quelque chose d'important. Je ne sais toujours pas si elle est l'ange gardien de mon souvenir... Je le saurai seulement si elle arrive a sauver mon ame des enfers brulant qui la rendent noire.

-Depuis que je suis dans cette école, je ne trouve rien d'autre a faire que d'aller a mes cours et d'écrire... Toi, que fais tu?

Je me rend compte que j'ai été indiscret. Automatiquement, ma main se dirige vers mon bras pour le protégé. C'est un réflexe que je n'arriverai surment jamais a perdre...

- J'écris aussi beaucoup, je marche sous la pluie quand j'en ai l'occasion et je ... je pense a ma mère la majorité du temps ...

Je baisse la tête pour la relever aussitot. Je n'ai pas avoir honte de penser a ma maman qui est quelque part, perdue. J'ai tellement hâte de la retrouver ! Mais pour l'instant, j'ai un nouveau but: aider Matthew a remonter la pente de la vie.

-Moi je n'aime ni le soleil, ni la pluie... Ni la lumière, ni l'ombre... Tout se que je touche, tout se que je voit me rapelle que des mauvais souvenir... En fait ils ne me les rapellent pas puisqu'ils sont toujours dans mon esprit a me faire souffrir.

*On m'as tout fait en fin de compte...*

-Et toi... Sais-tu pourquoi ta mère est partie?

Je n'ose pas lui dire : "Tu ne pense pas qu'elle pourrais être morte?" Ce serait trop cruel.

- Non ... j'ai souvent pensé qu'elle était partie chercher de l'aide pour venir me rechercher par la suite ... ensuite, j'ai pensé qu'elle s'était perdue en chemin vers le retour - cela lui arrivait souvent- et ensuite, je ne sais plus ... elle n'est juste plus avec moi ...

Je baisse la tête et cette fois, je ne la relève pas. Des larmes -toujours noires- commencent a couler le long de mes joues blafardes et mes épaules se secouent a travers mes sanglots.

-Je te promet de t'aider a la retrouver.

Je monte mon bras vers ma manche car je commence a me sentir inconfortable. En retirant ma main je constate qu'elle est rouge, rouge parfait. Je me racle la gorge pour retenir une expression de peur.

-Sa ne me dérenge pas que tu reste mais je doit absolument laver mes plaies pour ne pas qu'elles s'infectes... Nous sommes aller dehors et le froid les a ouvertes... Ce risque de ne pas être beau a voir... A toi de choisir.

En fait qu'elle reste ou non ne me dérengeait pas. Ça ne me gênait pas non plus... en fait enlever mes vêtements devant quelqu'un ne me dérengeait plus depuis longtemps... encore une fois du a l'habitude...

Je relève la tête et sèche lentement mes larmes d'une autre couleur en disant:

-Merci, Matthew.

Je regarde rapidement ses mains rouge vif et je dit:

- C'est correct, si tu veux, je peux même t'aider.

Cela me surprend, moi qui n,aime vraiment pas le sang !

J'hausse les épaules.

-D'accord... je pensais que tu n'aimait pas le sang.

*Fait attention Matthew... fait lui confience mais fait attention a ne pas trop l'attirer... comme avec Louis...*

Je me parle a moi même, me trouvant stupide. C'est vrai que je devrais me méfier puisque son dédin pour le sang est partit rapidement... mais bon. Je retire mon chandail avec douceur pour ne pas me blesser plus. Mon corps bien battit est impreigner de marques rouge et dégoulinante. Comme si j'avait des millier de petits ruisseaux qui dessendait j'usqu'à mes pentalons. Il y a aussi quelque bleux ici et là qui n'ont pas encore tout à fait disparut. Je tire d'en dessous de mon lit une petite bassine où il y a de l'eau froide que j'avait remplit avant de me rendre a la cafétéria. Dans l'eau flotte une éponge tacher par mon sang. Je la prend et fait disparaitre les petits ruisseau que j'ai sur les bras et sur le torse...

-Je ne sais pas trop comment tu pourrais m'aider...